
Performance solide pour Umicore
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Suez Rossignol Covid
Posté par : Christophe Véron 30.12.2020 à 11h30
« Les Français ont compris l’intérêt du tri et de la réduction des déchets » : Fabrice Rossignol, directeur général recyclage et valorisation du groupe Suez au niveau national, estime que l’adhésion à l’utilité du tri est aujourd’hui très forte dans l’Hexagone, et que le virus a enclenché, à sa façon, une prise de conscience. C’est en tout cas ce qui ressort d’une vaste étude menée en 2020 par Suez.
« On peut affirmer qu’en 2020, les Français se sentent engagés dans la démarche de tri sélectif. On pouvait en douter car les Français ont mis 20 ans de plus que les Suédois à faire du tri à la source un geste quotidien alors que l’adhésion à l’utilité du tri en lui-même est très forte. Les entreprises et les collectivités ont répondu à leurs attentes. Il reste cependant du chemin à parcourir notamment dans l’habitat collectif et auprès des populations les plus jeunes afin de réduire au minimum les déchets pour lesquels il n’existe pas d’autre solution que la valorisation énergétique ou l’enfouissement. En Suède, cette poubelle résiduelle est fortement taxée, ce qui est une incitation forte à extraire davantage de biodéchets, utilisés ensuite à produire de l’énergie. Cette extraction de biodéchets reste le point faible de la France », commente F. Rossignol.
Des points d’amélioration
Celui-ci note par ailleurs que le pays n’est pas encore équipé de façon uniforme : les consignes de tri ne sont pas les mêmes d’un endroit à l’autre. Elles varient souvent à l’intérieur d’un département. 49 % des personnes interrogées ne sont pas sûres de bien connaître les consignes, d’où cette perception de manquer de temps ou de procéder à des manipulations trop complexes pour réduire ses déchets. La performance des outils de collecte et des équipements de traitement est aussi très variable.
Tout se joue à la source
De même, la réduction des déchets se joue à la source, ce qui demande de consommer différemment, de trier avec davantage de soins les emballages. La préoccupation vient de la différence entre les 74 % de résidents en maison individuelle qui estiment cette réduction facile alors qu’en appartement on descend à 64 %. Cela explique que dans les régions où l’habitat vertical est le plus important, Ile-de-France et Paca, la réduction des déchets soit considérée facile par 66 % des habitants, contre 70 % dans les régions Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté. On retrouve des écarts encore plus importants sur le tri. En termes de gestion des déchets, l’habitat vertical et les concentrations en métropoles rendent la collecte et le tri plus compliqués. On le voit avec le compostage : le taux moyen est de 58 %, mais il est beaucoup plus élevé chez ceux qui résident en maison.
Quid de l’impact de la crise sanitaire ?
« Avec le Covid-19, la prise de conscience que l’emballage est un problème a été accrue tout simplement parce que les gens restaient davantage chez eux : 34 % considèrent que le virus a changé les mentalités. On peut capitaliser là-dessus et ajouter qu’utiliser moins de plastique doit aussi faire baisser le prix. Tout concourt pour que la population comprenne que c’est dans l’intérêt de tous d’aller plus loin. On a aussi un plébiscite pour l’eau du robinet (82 % des Français en boivent) et l’achat de nourriture en circuit court (82 % aussi) et de bonnes intentions pour le réemploi, l’achat de seconde main (78 %) », souligne Fabrice Rossignol, qui conclut : « C’est encourageant. »
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