

La filière plastique soutient le projet de prime à l’incorporation de MPR
Paris.- Les représentants de l’industrie française du plastique – producteurs, transformateurs et recycleurs – ont salué le projet d’arrêté du ministère de la Transition écologique, mis en consultation publique le 12 mars dernier. Ce texte propose une prime de 450 à 1.000 € par tonne de matière plastique recyclée (MPR) incorporée, avec pour objectif d’encourager l’abandon progressif du plastique vierge. Il concerne tous les producteurs de produits soumis à la responsabilité élargie du producteur (REP).
Plein soutien de Federrec
« Les primes proposées adressent un signal économique fort et clair en faveur de l’incorporation de MPR et de l’économie circulaire », s’est réjoui Federrec dans un communiqué. « Face à la stagnation des chiffres de recyclage et aux difficultés économiques préoccupantes des recycleurs en France, alors que les obligations réglementaires d’incorporation de MPR sont adoptées, les organisations représentatives de l’industrie française du plastique et du recyclage des plastiques apportent leur plein soutien à ce dispositif d’incitation à l’incorporation de MPR en remplacement de polymères vierges, et appellent à sa publication et à sa mise en œuvre rapide ».
La fédération rappelle toutefois que le succès du dispositif « dépendra de l’usage qu’en feront les metteurs en marché » et que, pour être efficaces, ces primes doivent « permettre aux recycleurs et aux transformateurs de produire et de s’approvisionner en MPR dans des conditions économiquement soutenables ».
Pilotage collégial
Si elle appelle à une mise en œuvre rapide de ces primes, estimant qu’elles permettront de structurer un modèle économique plus équitable, l’organisation demande toutefois un « pilotage collégial » sous l’égide de l’Etat et demande que le groupe de travail mis en place en amont de la publication de l’arrêté soit régulièrement réuni.


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