La sénatrice Marta de Cidrac (Les Républicains) a interrogé la ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, au sujet de la légitimité de Coca-Cola en tant que sponsor des J.O. « Plusieurs ONG qualifient Coca-Cola de leader de la pollution plastique dans le monde, la firme produisant 7,2 % des déchets plastiques mondiaux. En 2019, le groupe américain avait franchi la barre symbolique des 3 millions de tonnes de plastique mises sur le marché - un chiffre en hausse en 2021 et 2022, loin des objectifs que la marque s’est fixée, à savoir réduire de 20 % sa production ». Fin janvier, le ministère concerné a répondu à cette question (posée en octobre 2023) en se concentrant principalement sur la thématique de la santé publique, également soulevée par la sénatrice. Au sujet de la protection environnementale, le ministère souligne que les J.O. de Paris émettront deux fois moins de CO2 que les précédentes éditions et que la consommation de plastique à usage unique sera réduite de moitié par rapport à l’édition de Londres 2012 (notamment via l’utilisation de gobelets consignés). Il rappelle, et c’est évidemment l’argument qui pèse le plus lourd, que Coca-Cola est « un sponsor de longue date du Comité International Olympique » et que son soutien financier (450 millions d’euros) est « indispensable à l’équilibre du budget des Jeux olympiques et paralympiques 2024 ».