Flash infos

24/10/2023 - Aktid lance son Smart Assistant

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Avec Abi, la Smart Régulation et le Smart Packing, la gamme Aktid Smart Solutions offrait déjà aux exploitants des centres de tri des outils puissants et intelligents pour piloter leur production de manière précise, réduire les coûts d’exploitation, améliorer la qualité de production et gagner en efficacité. Le lancement du Smart Assistant permet à Aktid, leader sur le marché français de la conception et de la réalisation d’installations de tri et de valorisation des déchets solides non-dangereux, de franchir un nouveau palier en alertant de manière prédictive des problèmes imminents et en conseillant en temps réel le personnel afin d’éviter une perte d’exploitation.

Concrètement, le Smart Assistant est conçu pour accompagner les rondiers, les conducteurs d'engins et de presse ainsi que les chefs de cabine via une interface unique. Grâce à un algorithme de machine learning, la solution intelligente peut notamment détecter les signaux avant-coureurs de bourrages.

L’interface intuitive du Smart Assistant en fait l’allié des opérateurs, qui peuvent compter sur un outil d’alerte particulièrement fiable et qui repose sur l’anticipation des problèmes pour faciliter leur traitement et réduire leurs conséquences opérationnelles, tout en apportant confort et sérénité de travail sur l’ensemble de la ligne.

Plus d’infos : www.aktid.f

24/10/2023 - Une question d’assemblage

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A mesure de l’évolution des techniques de recyclage, les professionnels du secteur attendent des producteurs que la conception intègre la fin de vie des produits. Le recyclage des automobiles n’échappe pas à cette attente. Le réseau Indra et son département engineering Re-Source lancent une nouvelle offre de services à l’intention des constructeurs automobiles : l’analyse des différents composants. Les constructeurs doivent se pencher sur la question de l’écoconception et démontrer que leurs véhicules sont recyclables à hauteur de 95 %. « Les bonus écologiques des prochaines années seront liés à la recyclabilité » souligne Olivier Gaudeau, directeur de Re-Source Engineering. Ses équipes sont en mesure de démonter un véhicule et d’évaluer les filières de recyclage et/ou de valorisation. La réglementation européenne fixe à 25 % le taux de recyclage du polypropylène d’ici à 2030. « C’est maintenant qu’il faut se mettre en mouvement ! », alerte-t-il. Parmi les difficultés pointées par Re-Source, le mode d’assemblage des pièces. Le réseau travaille de plus en plus avec les équipementiers de l'automobile.

24/10/2023 - Unité de méthanisation sur le port de Bordeaux

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CVE, producteur d’énergies renouvelables, et le Grand Port Maritime de Bordeaux, ont posé la première pierre de l’unité de méthanisation CVE Port de Bordeaux. Opérationnelle en 2024, elle traitera jusqu’à 25.000 tonnes de biodéchets par an et produira un gaz vert pour près de 4.000 foyers.

24/10/2023 - Une usine en Tchéquie

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Pyrum, recycleur allemand de pneus usagés par pyrolyse, lance la construction d’une usine en République tchèque, pour le compte d'un énergéticien tchèque dont le nom n'a pas été divulgué. Ce dernier utilisera le gaz de pyrolyse issu du procédé de recyclage chimique pour alimenter la turbine à gaz de sa centrale électrique, sur le site en question.

18/10/2023 - Développer la filière en France et en Europe

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Refashion, l’éco-organisme de la filière textile, a annoncé les résultats de la 13è édition de son « Challenge Innovation ». 4 projets ont été choisis pour bénéficier d’un soutien financier. Cette année, les projets devaient concerner l’éco-conception, le surtri et la préparation au recyclage ou l’incorporation de matières recyclées dans des soutions industrielles. Parmi les lauréats, NOLT, équipementier de sport circulaire qui développe un projet de « maillot infini » en créant du fil de polyester recyclé à partir de vêtements de sport usagés non-réutilisables. Wecosta, spécialiste de produits techniques pour l’automobile et le bâtiment, a été choisi pour son projet de « mise au point d’une matière issue de déchets textiles usagés de composition variée ». Refashion a également sélectionné le projet UPNYL-TEX du Commissariat à l’Energie atomique et aux énergies alternatives, qui développe une nouvelle solution de recyclage chimique des polyamides (nylon) issus de vêtements usagés non-réutilisables pour une application dans des filières industrielles (capture CO2, traitement des eaux). Enfin, le fabricant de chaussures La Manufacture planche sur le recyclage des mousses polyuréthane issues de semelles intérieures de chaussures.

17/10/2023 - EN2R : Un pôle à Montélimar

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L’antenne de l’EN2R (Ecole nationale du recyclage et de la ressource) à Lomme sera bientôt rejointe par une structure à Montélimar, l’Ifmad santé et environnement.

17/10/2023 - Veolia à Hong Kong

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Le Français Veolia a remporté un important marché à Hong Kong. « En joint venture avec China State Construction Company », Veolia a signé un contrat d’une valeur de 2 milliards d’euros. Ce contrat prévoit la construction d’un site de stockage de déchets résiduels dont la mise en service est prévue en 2027, et ce pour une durée de 20 ans. 90 millions de tonnes de déchets pourront y être accueillies en 20 ans. Le site produira de l’énergie verte grâce au biogaz récupéré sur place ; énergie qui alimentera le site où sera injecté dans le réseau municipal.

03/10/2023 - Glencore et Li-Cycle rejetés par l’Italie

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Le géant du négoce de matières premières Glencore et le recycleur de batteries Li-Cycle ont essuyé un refus de la part de la Sardaigne : leur procédure d’approbation accélérée concernant un projet pilote de recyclage a été rejetée. « Glencore pourrait envisager d’autres options pour un centre européen de traitement des matériaux de batteries si l’extension inutile du processus d’approbation entraîne un retard qui rend le projet économiquement non viable », a prévenu la société. Des sites de production existants devaient être réutilisés, pour ce projet, avec une mise en service originellement prévue pour fin 2026 ou début 2027. Il était notamment prévu d’y produire du carbonate de lithium.

 

 

03/10/2023 - Suez achète DCW au Royaume-Uni

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Suez renforce ses activités au Royaume-Uni  avec l’acquisition de DCW (Devon Contract Waste), une entreprise de recyclage et de gestion des déchets située dans le sud-ouest de l’Angleterre. Le Royaume-Uni est l’un des plus grands marchés de déchets du continent européen et Suez souhaite réaliser 40 % de son chiffre d’affaires hors de France d’ici à 2027. Suez s’enrichit ainsi d’une flotte de 37 camions opérant à partir de trois dépôts, ainsi que d’un site de transfert et de tri à Exeter. DCW offre notamment des services de recyclage des déchets alimentaires, du verre, des DEEE et des solutions de destruction de données confidentielles.

03/10/2023 - Des recyclables en peine de recyclage

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Une enquête de Bloomberg (qu’on ne peut pas vraiment soupçonner d'un biais écolo-bobo...) vient de révéler les failles de « How2Recycle », une initiative américaine portée plus de 500 marques (dont Amazon, Procter & Gamble, Nestlé...) qui propose une collecte en magasins d'emballages en plastiques labellisés comme ‘recyclable’. Selon cette étude, plus de 40% des lots emballages tracés par Bloomberg sont allés directement en décharges, seulement 13% sont arrivés en centres de recyclage. Quant aux autres 47%, il semble que Bloomberg ait perdu leur trace… ceci étant, le programme en question ne prévoyait aucun objectif chiffré et aucun contrôle public ou indépendant.

03/10/2023 - Traiter les ballons d’eau chaude

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Coolrec, filiale de Renewi, a remporté un appel à projets lancé par l’éco-organisme Ecosystem au sujet du recyclage des ballons d’eau chaude. A compter de décembre 2024, Coolrec recevra ainsi, sur son site de Lesquin, des ballons d’eau chaude usagés en provenance du nord de la France. L’entreprise sera chargée de récupérer et de traiter les gaz fluorés contenus dans les matériaux d’isolation des ballons d’eau chaude. La mise en service effective est prévue pour début 2025, avec un volume annuel estimé à 15.500 tonnes.

26/09/2023 - Nouvelle unité de recyclage mécanique

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Sur le site de Grandpuits, en pleine transformation « en faveur de la transition énergétique », TotalEnergies a annoncé la construction d’une nouvelle unité de recyclage mécanique des plastiques. L’unité, qui doit être mise en service en 2026, produira 30.000 tonnes par an de compounds à haute valeur ajoutée contenant jusqu’à 50 % de matières plastiques recyclées. La plateforme « zéro pétrole » de Grandpuits sera articulée autour de 3 activités industrielles : le recyclage des plastiques, la production de carburants aériens et l’exploitation de deux centrales solaires et d’un système de stockage d’énergie par batteries.

26/09/2023 - L’Europe propose un objectif de -30 %

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Selon une étude menée par Eurostat, l’Union européenne produit 89 millions de tonnes de déchets alimentaires par an, soit 131 kg par habitant. 53 % de ces déchets sont produits par les ménages, 9 % sont générés par le secteur de la restauration et 7 % sont issus du commerce de gros et de détail. Le gaspillage alimentaire représente une perte de 132 milliards d’euros. La Commission européenne a ainsi proposé que les Etats membres réduisent de 30 % la production de déchets alimentaires d’ici à 2030. Cette proposition doit être débattue au Parlement européen et au Conseil. A terme, l’UE travaille à réduire de moitié le gaspillage alimentaire en intervenant tout au long des chaînes de production.

26/09/2023 - Une installation de broyage signée Lafarge

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« Advanced Crushing », c’est le nom de l’installation de recyclage qui a pris place dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-Mure. Grâce à une technologie de recyclage novatrice, utilisée pour la première fois en France, l’installation construite par Lafarge recycle certains éléments des bétons de démolition afin d’en faire « des ajouts décarbonés à la fabrication de nouveaux ciments ». Grâce à un système de broyage à pression variable avec système de flux d’air, la nouvelle installation désolidarise et récupère la pâte cimentaire pendant l’opération de concassage, et ce, sans broyer le granulat d’origine. Objectif pour Lafarge, qui a investi 2,5 millions d’euros dans ce projet : « Augmenter la qualité des granulats recyclés pour favoriser leur réutilisation dans le béton et récupérer des fines de ciment présentes dans les matériaux de démolition, afin de les réinjecter dans le processus de fabrication de ciments à empreinte carbone réduite ».

26/09/2023 - Jean-Christophe Mailhan, président de Revipac

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A l’occasion de la dernière assemblée générale, le conseil d’administration de Revipac a nommé Jean-Christophe Mailhan pour succéder à Christian Picard à la présidence de cet éco-organisme qui œuvre dans la filière de REP emballages.

26/09/2023 - Passenaud accompagne la révolution du recyclage

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L’entreprise Passenaud (245 salariés, 212 M€ de CA) enclenche une nouvelle dynamique afin de faire évoluer son projet d’entreprise au service des territoires et de l’économie circulaire. A la clé, un vaste projet d’investissement pour réaménager ses sites, acquérir de nouveaux équipements, accompagner la mise en place d’éco-organismes, recruter et mettre en place une véritable politique RSE. Au total, ce sont 40 millions d’euros qui seront investis sur 3 ans. Habituellement, ce sont 6 millions d’euros qui sont investis chaque année dans le rénovation des installations et l’acquisition de matériel innovant.

26/09/2023 - Lego abandonne un projet de recyclage

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Le danois Lego, numéro un mondial du jouet, mène des recherches depuis 2021 pour produire ses briques à partir de bouteilles en plastique recyclées. Alors que la société cherchait à améliorer son empreinte environnementale, les recherches n’ont pas été concluantes : malgré des centaines de tests, le directeur exécutif de l’entreprise, Niels Christiansen, a indiqué qu’aucun matériau ne remplissait les conditions nécessaires pour remplacer l’ABS qu’utilise actuellement l’entreprise scandinave. Les tests effectués avec du PET recyclé n’ont pas produit les résultats escomptés : Lego a indiqué au Financial Times que passer au rPET génèrerait davantage d’émissions de carbone, en partie parce que de nouveaux équipements seraient nécessaires pour effectuer ce changement. Par conséquent, le géant du jouet a décidé de se consacrer à améliorer l’empreinte carbone de l’ABS.

20/09/2023 - 25 M€ pour le centre de tri du Havre

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Bientôt âgé de 20 ans, le centre de tri Sein’Estuaire, au Havre, va recevoir un investissement de 25 millions d’euros. Au programme, modification des process afin de s’adapter à l’augmentation des quantités de déchets à traiter, et affinage du tri. Le centre de tri Sein’Estuaire, propriété de Veolia, traite les déchets ménagers issus des collectes sélectives d’emballages, papiers, journaux et magazines des 800.000 usagers du bassin havrais. Son processus de tri a été entièrement rénové en 2009, mis à niveau en 2014 et de nouveau revu en 2016 pour trier l’ensemble des résines plastiques dans le cadre de l’extension des consignes de tri.

20/09/2023 - ReStalk s’installe à Soissons

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C’est dans l’Aisne que l’Américain ReStalk a choisi d’implanter sa première usine « agri-pulpe », où des résidus agricoles (de la paille) serviront à fabriquer des emballages recyclables. L’usine devrait être mise en service en 2025, après un investissement de 38 millions d’euros. « La proximité avec nos clients en région parisienne et le soutien direct de la municipalité locale et du Grand Soissons nous ont convaincu de ce choix d’implantation », a déclaré le PDG de ReStalk, Benjamin Cassou.

13/09/2023 - Naissance de Smurfit WestRock

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Mardi 12 septembre, les cartonniers Smurfit Kappa et WestRock ont annoncé leur fusion. Cette alliance irlando-américaine donne naissance à Smurfit WestRock, une entité valorisée à près de 20 milliards de dollars. Avec un chiffre d’affaires de 34 milliards de dollars et un Ebitda de 5,5 milliards de dollars, Smurfit WestRock prend la tête du marché mondial de l’emballage. La société sera domiciliée à Dublin et cotée en bourse à New York et à Londres. Le capital de l’entreprise sera détenu à 50,4 % par les actionnaires de Smurfit Kappa et à 49,6 % par ceux de WestRock. La transaction doit être finalisée au deuxième trimestre 2024. Après quoi, le groupe emploiera officiellement 98.000 salariés, comptera 500 cartonneries, 67 papeteries et sera présent dans 42 pays. Ses principaux fiefs resteront l’Europe et l’Amérique.