Flash infos

L’Ademe et la FFB signent une convention-cadre

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L’Ademe et la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ont signé le 19 novembre au Salon des Maires et des Collectivités locales une nouvelle convention-cadre pour renforcer leur collaboration en faveur de la transition écologique du secteur du bâtiment. Cette initiative vise à soutenir les professionnels dans la rénovation énergétique, la construction durable et la décarbonation des activités, avec l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Le partenariat porte sur la construction neuve, la rénovation du parc bâti, la prospective et l’accompagnement des acteurs de la filière pour améliorer l’efficacité énergétique, réduire les émissions de carbone et intégrer des pratiques respectueuses des ressources et de la biodiversité. Cette coopération, qui se déploiera à la fois au niveau national et territorial, s’inscrit dans la continuité d’actions menées depuis plusieurs années pour accompagner artisans et entreprises vers des bâtiments plus performants, durables et résilients face au changement climatique.

REP PMCB : Guide UFME des éco-modulations

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L’Union des Fabricants de Menuiseries (UFME)  a publié deux nouvelles fiches techniques destinées à aider les professionnels à mieux comprendre les critères liés à la REP PMCB (produits et matériaux de construction du bâtiment) et aux éco-modulations. Ces deux fiches sont consultables gratuitement. La première, la fiche FT 54,  présente la méthodologie permettant de déterminer si le vitrage intégré à une menuiserie est éligible au critère d’éco-modulation. Elle détaille les calculs à réaliser, les documents à conserver et propose des exemples pratiques. La fiche FT 55 précise, de son côté, les conditions d’accès aux bonus proposés par Valobat et Ecomaison, ainsi que les modalités de calcul du taux de PVC recyclé (rPVC) dans les menuiseries.

Déchets médicaux : Recypen se déploie

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Un an après son lancement, Recypen étend son dispositif de recyclage des stylos injecteurs à toute la France. Initié par Sanofi, Lilly et Dastri, le programme vise une multiplication par 10 des volumes collectés d’ici 2027 soit plus de 420 000 stylos. Traités au Dastri Lab pour désinfection, tri et valorisation, environ 50 % des matériaux sont recyclés, notamment en plateaux de soins.

 

Terres rares : le pari britannique

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Le Royaume-Uni vient de dévoiler une stratégie ambitieuse pour sécuriser son approvisionnement en minéraux critiques, essentiels à l’électrification et aux technologies bas carbone. Face à une demande en forte hausse (notamment un bond attendu de plus de 1 100 % pour le lithium d’ici 2035), le gouvernement veut produire localement 10 % de ses besoins et en recycler 20 %. L’objectif est aussi de limiter la dépendance excessive envers un seul pays fournisseur, alors que la Chine domine largement le marché mondial. S’appuyant sur ses ressources nationales, dont le plus grand gisement européen de lithium en Cornouailles, Londres mobilise jusqu’à 50 millions de livres pour soutenir des projets innovants. La réduction des coûts de l’électricité industrielle et la création de nouvelles compétences visent à attirer les investissements. Plus de 50 projets sont déjà en développement. Le Royaume-Uni envisage même des réserves stratégiques pour renforcer sa sécurité économique et militaire.

ASG démarre sa production de barres pour l’automobile et le bâtiment

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L’usine d’Aluminium Solutions Group  (ASG) de Ham, dans la Somme, a démarré sa production de billettes d’aluminium recyclé. Le site baptisé Aluminium Foundry France a nécessité un investissement de 50 millions d’euros, dont une contribution à hauteur de 10 millions du programme France 2030. La première billette a été coulée le 14 octobre et l’objectif de production, à l’horizon du troisième trimestre 2026, est d’atteindre 80 000 tonnes de métal par an. A la clé 50 emplois seront créés. Les billettes approvisionneront les usines d’extrusion du groupe de Ham, Nantes et Saint Florentin pour la France, ainsi qu’une usine en Espagne, et des clients extérieurs. Selon Edouard Guinotte, pdg du groupe, entre 25 et 30 % de la production de l’usine sera destinée au marché extérieur. La question de l’approvisionnement en déchets est cruciale. Ils proviendront en partie des lignes de production du groupe ainsi que de celles de ses clients.

Céramique : Une filière en cours de façonnage

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Quatre éco-organismes (Ecomaison, Ecominéro, Citeo et Léko) tentent de structurer une filière nationale de recyclage de la céramique. Ils ont été rejoints par plusieurs fédérations professionnelles (Fédération des industries céramiques en France, Entreprises françaises de charcuterie traiteur, Fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison, ainsi que d’autres) afin d’organiser la collecte des déchets de céramique et d’explorer le potentiel de débouchés à forte valeur ajoutée. Une expérimentation conduite dans trois déchetteries et des centres de l’économie sociale et solidaire a déjà permis de récupérer plus de 50 tonnes de céramiques, ensuite broyées et transformées en poudres exploitables dans la fabrication de nouvelles céramiques, de matériaux isolants ou encore de dalles et pavés. L’enjeu principal reste cependant la collecte : malgré un secteur pesant 5 milliards d’euros, les volumes réellement récupérés demeurent faibles et dispersés. 

Papiers-cartons : De l'emballage automatique pour réduire les déchets

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Amazon a déployé ses premières machines d’emballage automatique sur son site de Metz, dans le but d’optimiser les emballages et favoriser leur recyclage. Ces machines fabriquent des sacs en papier sur mesure, adaptés aux dimensions exactes de chaque produit, pour réduire l’espace vide et la quantité de matériaux utilisés. Le papier utilisé est spécialement conçu pour être léger, résistant et entièrement recyclable, offrant une alternative durable aux cartons traditionnels et aux plastiques à usage unique. Chaque sac permet d’économiser en moyenne 26 grammes de matériau par envoi, afin de limiter les déchets générés par les millions de livraisons quotidiennes d’Amazon. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie européenne d’Amazon visant à réduire l’empreinte carbone de ses expéditions et à atteindre zéro émission nette de CO₂ d’ici 2040.

L’expérimentation « PSE Recycling »

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Twiice, Tribord et Valorplast lancent, dans le Finistère, une expérimentation d’un an visant à améliorer le recyclage des emballages professionnels en polystyrène expansé (PSE). Chaque année, 55 000 tonnes de PSE sont mises sur le marché, mais sa faible densité complique fortement sa collecte. Le projet « PSE Recycling » teste une solution mobile : une presse embarquée capable de compacter le PSE directement à la source, réduisant son volume par 35 et facilitant son acheminement vers des filières de recyclage. Grâce à un partenariat avec les magasins E. Leclerc du département, l’objectif est de traiter 100 tonnes de PSE et de démontrer l’efficacité d’un modèle reproductible à l’échelle nationale.

 

Baromètre Suez-Odoxa

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À l’occasion de la Semaine européenne de la Réduction des Déchets, Suez et Odoxa dévoilent la 6è édition de leur baromètre annuel. Menée auprès de plus de 12 000 personnes, l’enquête confirme une large satisfaction vis-à-vis des collectivités : 86 % des Français jugent efficace la collecte des déchets et 78 % sont satisfaits de la propreté de leur commune. Par ailleurs, 65 % estiment disposer de moyens suffisants pour limiter leurs déchets. Cependant, l’engagement individuel recule. Seuls 49 % constatent que leur entourage veille à réduire ses déchets, soit trois points de moins en un an. Les écogestes s’essoufflent également : baisse du tri du plastique, de la seconde main, de la réduction des produits jetables ou encore du recyclage des biodéchets. Les Français identifient trois déchets particulièrement difficiles à gérer : les biodéchets (32 %), les DEEE (31 %) et les équipements de la maison (31 %). Malgré un tri perçu comme facile, réduire sa production reste complexe pour un tiers de la population.

Travail : signature d’un accord collectif dans la branche récupération

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Federrec a annoncé la signature, début octobre et à l’unanimité, d’un accord collectif prévoyant une revalorisation de 1,5 % des minimas conventionnels dès le 1er janvier 2026.  L’accord concerne la branche des industries et commerce de la récupération. « Dans un contexte économique difficile et incertain, marqué par de nombreuses tensions sur l’ensemble du secteur, les partenaires sociaux ont su faire preuve de responsabilité et de hauteur de vue », estime la fédération.

 

Sonae Arauco augmente la part de bois recyclé dans ses panneaux

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Le fabricant de panneaux à base de bois Sonae Arauco a porté la part de bois recyclé dans sa production à 33 % en 2024, soit 809 000 tonnes. Il s’agit d’une progression de 2 points par rapport à 2023, et d’un taux nettement supérieur à la moyenne européenne de 25 %. Pour poursuivre cette progression, Sonae Arauco investit 13 millions d’euros afin d’accroître encore l’utilisation de matières recyclées. Son réseau de centres de recyclage au Portugal et en Espagne a permis de récupérer 282 000 tonnes de bois l’an dernier, l’équivalent de près de 2,5 millions d’arbres, en hausse de 12 % par rapport à 2023. Le marché mondial des panneaux de bois devrait poursuivre sa croissance, avec une valeur estimée à 183 milliards d’euros d’ici 2035, soutenue par l’urbanisation, la rénovation et la demande croissante de matériaux durables.

Pontivy Communauté : Explosion des erreurs de tri

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Pontivy Communauté (Morbihan) alerte sur une hausse record des erreurs de tri dans les bacs jaunes : 39 % des déchets collectés en 2024 étaient non conformes (textiles, déchets verts, gravats…), entraînant 300 000 € de surcoûts pour la collectivité. Malgré les campagnes de sensibilisation, le taux de refus reste élevé en 2025 (37 %), perturbant la chaîne de recyclage et réduisant les revenus liés aux filières REP. du recyclage. Face à cette situation, l’intercommunalité renforce les contrôles et envisage des sanctions pour les contrevenants. Objectif : restaurer la qualité du tri, limiter les coûts et préserver l’efficacité du recyclage.

Norsk Hydro dépasse les attentes sur le CA mais déçoit sur les marges

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Le producteur norvégien d’aluminium Norsk Hydro a publié des résultats contrastés pour le troisième trimestre 2025. Son chiffre d’affaires s’établit à 50 546 millions de couronnes norvégiennes (soit environ 4,36 milliards d’euros), en légère hausse de 0,9 % sur un an et au-dessus des prévisions des analystes, qui anticipaient 47 943 millions. En revanche, la rentabilité s’est contractée : l’EBITDA ajusté recule à 5 996 millions de couronnes, contre 7 367 un an plus tôt, soit une marge de 11,9 % (contre 14,7 %). Le résultat opérationnel ajusté ressort à 3 510 millions de couronnes, inférieur aux attentes (3 873 millions), tandis que le résultat net progresse à 2 149 millions (1 409 un an plus tôt). Le bénéfice ajusté par action s’élève à 1,02 couronne. Selon le directeur général Eivind Kallevik, la conjoncture difficile pèse sur la performance, malgré une solide génération de trésorerie.

NovAsco : reprise partielle et lourde casse sociale

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Le tribunal de Strasbourg a tranché : seule l’usine NovAsco de Dunkerque sera reprise par Métal Blanc, laissant trois autres sites—Saint-Étienne, Custines et Hagondange—face à la liquidation. Sur 693 salariés, seuls 144 conserveront leur emploi à Lefrinckoucke, près de Dunkerque. Le gouvernement a annoncé des poursuites contre le fonds britannique Greybull, accusé d’avoir précipité la crise en ne tenant pas ses engagements financiers.

Essity et Equiom valorisent les cendres papetières

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À Hondouville (Eure), Essity teste un démonstrateur pour recycler les cendres issues du désencrage de papiers d’impression. Le carbonate de calcium est transformé en additif pour bétons ou liants routiers, en partenariat avec Eqiom. Doté de 3,5 millions d’euros, le projet prévoit aussi de récupérer la chaleur du procédé dès 2028.

Violent incendie à l’usine Paprec de Dieulouard

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Un violent incendie a ravagé, jeudi 6 novembre, l’usine de recyclage Paprec à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle). Le feu, parti sous une bande transporteuse vers 5 h, a détruit deux bâtiments sur 3 000 m². Une soixantaine de pompiers ont été mobilisés pour maîtriser les flammes. Aucun blessé n’est à déplorer. Si la cause du départ de feu n’est pas connue, les causes habituelles, à savoir la présence de piles au lithium ou de cartouches de protoxyde d’azote dans le flux de déchets, ont été évoquées.

L’avenir d’Unimetals Recycling menacé

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L’entreprise britannique Unimetals Recycling traverse une période de grave incertitude financière après le rachat des activités de Sims Metal au Royaume-Uni pour 195 millions de livres sterling. Malgré des paiements initiaux, Unimetals n’a pas honoré le dernier versement, estimé entre 35 et 55 millions de livres, faute de financement après le retrait d’un investisseur clé. La société a déposé un avis d’intention de nomination d’administrateurs, étape préalable à une procédure d’insolvabilité. Employant environ 650 salariés sur 28 sites, Unimetals tente désormais de trouver de nouveaux fonds pour éviter la faillite et maintenir ses opérations.

Swedish Plastic Recycling obtient la certification

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L’entreprise Swedish Plastic Recycling a annoncé que son site « Site Zero » de Motala, en Suède, est devenu le premier centre de tri en Europe à obtenir la certification RecyClass Sorting Process. Délivrée après un audit réalisé par Ecogrant, cette distinction confirme que le système de traçabilité de l’usine respecte les exigences européennes pour le recyclage mécanique des plastiques destinés au contact alimentaire. La certification atteste que les déchets plastiques traités proviennent de collectes municipales conformes aux réglementations de l’Union européenne. Selon le PDG Mattias Philipsson, cette reconnaissance démontre que l’entreprise est déjà prête pour les futures obligations prévues par le règlement européen sur les emballages (PPWR) à partir de 2030. Le site traite actuellement les bouteilles et barquettes en PET ainsi que les emballages en polystyrène, et explore, via le projet CRISP, le tri d’autres polymères comme le PE et le PP.

Constellium nomme Ingried Joerg à la tête du groupe

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Le producteur d’aluminium Constellium, basé à Paris, a annoncé la nomination d’Ingrid Joerg au poste de directrice générale à compter du 1er janvier 2026, en remplacement de Jean-Marc Germain, qui prendra sa retraite. Actuelle directrice des opérations, Joerg a rejoint Constellium en 2015 et cumule plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie de l’aluminium. Jean-Marc Germain deviendra conseiller spécial du conseil d’administration durant la période de transition prévue pour l’année 2026.

Un partenariat autour des résidus de canne à sucre

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L’entreprise brésilienne Atvos, productrice de biocarburants, et NetZero, spécialiste du biochar, ont signé un accord pour valoriser les déchets issus de la canne à sucre. Leur projet prévoit la construction d’une unité pilote à Caçu (État de Goiás) destinée à transformer la bagasse et les feuilles, aujourd’hui souvent brûlées ou abandonnées, en biochar. Ce matériau, obtenu par pyrolyse, sera réintroduit dans les sols agricoles, où il favorise la rétention d’eau et de nutriments, tout en limitant le recours aux engrais. L’installation, basée sur la technologie modulaire Gen2 de NetZero, devrait produire plus de 6 500 tonnes de biochar par an. En réutilisant ces résidus agricoles, le projet vise à réduire les émissions associées à leur décomposition et à stocker durablement le carbone dans les sols (jusqu’à 12 500 tonnes de CO₂ par an) contribuant ainsi à une gestion plus circulaire et durable des déchets de la filière sucrière.