Flash infos

Essity et Equiom valorisent les cendres papetières

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À Hondouville (Eure), Essity teste un démonstrateur pour recycler les cendres issues du désencrage de papiers d’impression. Le carbonate de calcium est transformé en additif pour bétons ou liants routiers, en partenariat avec Eqiom. Doté de 3,5 millions d’euros, le projet prévoit aussi de récupérer la chaleur du procédé dès 2028.

Violent incendie à l’usine Paprec de Dieulouard

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Un violent incendie a ravagé, jeudi 6 novembre, l’usine de recyclage Paprec à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle). Le feu, parti sous une bande transporteuse vers 5 h, a détruit deux bâtiments sur 3 000 m². Une soixantaine de pompiers ont été mobilisés pour maîtriser les flammes. Aucun blessé n’est à déplorer. Si la cause du départ de feu n’est pas connue, les causes habituelles, à savoir la présence de piles au lithium ou de cartouches de protoxyde d’azote dans le flux de déchets, ont été évoquées.

L’avenir d’Unimetals Recycling menacé

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L’entreprise britannique Unimetals Recycling traverse une période de grave incertitude financière après le rachat des activités de Sims Metal au Royaume-Uni pour 195 millions de livres sterling. Malgré des paiements initiaux, Unimetals n’a pas honoré le dernier versement, estimé entre 35 et 55 millions de livres, faute de financement après le retrait d’un investisseur clé. La société a déposé un avis d’intention de nomination d’administrateurs, étape préalable à une procédure d’insolvabilité. Employant environ 650 salariés sur 28 sites, Unimetals tente désormais de trouver de nouveaux fonds pour éviter la faillite et maintenir ses opérations.

Swedish Plastic Recycling obtient la certification

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L’entreprise Swedish Plastic Recycling a annoncé que son site « Site Zero » de Motala, en Suède, est devenu le premier centre de tri en Europe à obtenir la certification RecyClass Sorting Process. Délivrée après un audit réalisé par Ecogrant, cette distinction confirme que le système de traçabilité de l’usine respecte les exigences européennes pour le recyclage mécanique des plastiques destinés au contact alimentaire. La certification atteste que les déchets plastiques traités proviennent de collectes municipales conformes aux réglementations de l’Union européenne. Selon le PDG Mattias Philipsson, cette reconnaissance démontre que l’entreprise est déjà prête pour les futures obligations prévues par le règlement européen sur les emballages (PPWR) à partir de 2030. Le site traite actuellement les bouteilles et barquettes en PET ainsi que les emballages en polystyrène, et explore, via le projet CRISP, le tri d’autres polymères comme le PE et le PP.

Constellium nomme Ingried Joerg à la tête du groupe

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Le producteur d’aluminium Constellium, basé à Paris, a annoncé la nomination d’Ingrid Joerg au poste de directrice générale à compter du 1er janvier 2026, en remplacement de Jean-Marc Germain, qui prendra sa retraite. Actuelle directrice des opérations, Joerg a rejoint Constellium en 2015 et cumule plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie de l’aluminium. Jean-Marc Germain deviendra conseiller spécial du conseil d’administration durant la période de transition prévue pour l’année 2026.

Un partenariat autour des résidus de canne à sucre

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L’entreprise brésilienne Atvos, productrice de biocarburants, et NetZero, spécialiste du biochar, ont signé un accord pour valoriser les déchets issus de la canne à sucre. Leur projet prévoit la construction d’une unité pilote à Caçu (État de Goiás) destinée à transformer la bagasse et les feuilles, aujourd’hui souvent brûlées ou abandonnées, en biochar. Ce matériau, obtenu par pyrolyse, sera réintroduit dans les sols agricoles, où il favorise la rétention d’eau et de nutriments, tout en limitant le recours aux engrais. L’installation, basée sur la technologie modulaire Gen2 de NetZero, devrait produire plus de 6 500 tonnes de biochar par an. En réutilisant ces résidus agricoles, le projet vise à réduire les émissions associées à leur décomposition et à stocker durablement le carbone dans les sols (jusqu’à 12 500 tonnes de CO₂ par an) contribuant ainsi à une gestion plus circulaire et durable des déchets de la filière sucrière.

Ressources T lance l’offensive

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Après la perte des marchés logistiques Ecosystem, en mai dernier, qui a causé la perte de 60 postes, Ressources T veut rebondir. Le groupe breton d’insertion, qui regroupe les sites Envie de Rennes, Nantes, Angers et Niort, envisage la création d’un centre de regroupement sécurisé pour le réemploi et le recyclage des batteries et des panneaux photovoltaïques. Il « placerait Ressources T-Envie et le territoire comme précurseur sur l’Ouest pour ces activités stratégiques », souligne Daniel Boujard, président du groupe.

PCR / Italie : Léger tassement en octobre

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Le marché du papier recyclé italien n’a pas vécu de changement majeur en octobre. Les prix des qualités ordinaires, en particulier les vieux cartons ondulés, ont fait preuve de résilience ; ils n’ont que très modérément cédé de terrain. La demande domestique est restée atone ; les prix ne doivent leur salut qu’à la bonne tenue des exportations. Les qualités de papiers désencrés ont également enregistré un léger tassement. Les distributeurs de papier recyclé estiment que l’activité a été plutôt satisfaisante en octobre. Ce sentiment s’est particulièrement avéré pour les acteurs présents sur le marché export vers l’Extrême Orient. Les commandes de la part des acteurs asiatiques ont été, par ailleurs, satisfaisantes, compensant le recul enregistré sur la péninsule. Ceux absents du marché export ont des stocks plus conséquents mais ils sont tout de même parvenus à vendre des tonnages.

Heidelberg Materials et Exel s’allient dans un projet de recyclage

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L’Allemand Heidelberg Materials et le Belge Etex vont unir leurs compétences au sein du projet industriel CEMLOOP XL, subventionné par le programme Life de l’Union européenne. L’objectif est de développer une filière en boucle fermée qui reposera sur une technologie de capture, d’utilisation et de stockage du carbone. D’un côté, Etex, aidé du groupe Jacobs, va transformer les déchets de fibrociment en pâte. Les déchets proviendront des installations d’Etex, ainsi que du secteur de la construction. Pour cela, l’acteur belge construit actuellement une usine de traitement à Hemiksen (Anvers), qui sera opérationnelle mi-2026. De l’autre côté, Heidelberg se chargera de transformer la pâte en matière carbonatée dans sa cimenterie de Lixhe (Liège). Un réacteur industriel sera construit sur le site d’ici 2028. Le projet devrait permettre de retirer des déchetteries quelque 60 000 tonnes de fibrociment par an.

Séché Environnement : Un résultat solide au T3, qui permet de confirmer l’objectif de 2025

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Le groupe Séché Environnement a publié, au titre du troisième trimestre 2025, un chiffre d’affaires consolidé de 295,5 millions d'euros, contre 306,8 millions d'euros un an plus tôt. Sur les trois premiers trimestres de l’exercice, le CA ressort en progression de 8,3 % à 857,4 millions d’euros, ce qui lui permet de confirmer l’objectif de 2025 de 1,180 milliard d’euros. Les segments Gestion de la dangerosité et Services ont progressé au troisième trimestre. Mais le résultat de ces activités a été érodé par le recul du segment Economie circulaire, en France et en Espagne. L’activité du groupe en France s’est contractée de 6,7% (organique), sans pouvoir être compensée par la progression de 4,4 % (organique) à l’international.

Un marché en pleine croissance

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Le marché mondial du recyclage de l’aluminium poursuit sa croissance. Selon DataM Intelligence, il devrait passer de 39,35 millions de tonnes en 2025 à 49,82 millions en 2030, soit une progression annuelle moyenne de 4,8 %. L’aluminium recyclé séduit par ses coûts réduits et ses avantages énergétiques : sa production consomme jusqu’à 95 % d’énergie en moins que le métal primaire. L’Asie-Pacifique domine le marché avec 61,8 % des revenus mondiaux, portée par la construction, l’urbanisation et des politiques publiques favorables. En Europe et en Amérique du Nord, les filières de recyclage en boucle fermée, notamment pour les canettes et les véhicules électriques, soutiennent la demande. L’essor des technologies de tri automatisé et de recyclage pilotées par l’intelligence artificielle améliore encore la pureté des alliages et la performance du recyclage industriel.

L’impact mondial du PPWR européen

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Selon une étude conjointe du cabinet anglais ICIS (Independent Commodity Intelligence Services) et de la China Petroleum and Chemical Industry Foundation (CPCIF), le règlement européen sur les emballages (PPWR) devrait faire bondir la demande à 5,4 millions de tonnes par an d’ici 2030, puis à 11,5 millions de tonnes en 2040. Ces estimations concernent le polyéthylène, le polypropylène et le PET recyclés. La Chine, partenaire clé de l’Europe, pourrait fournir plus d’un million de tonnes de plastiques recyclés par an d’ici 2040. L’étude souligne aussi que ces réglementations agissent comme catalyseur des réformes du recyclage en Chine, favorisant la traçabilité, la qualité des matières et l’essor de solutions circulaires dans les secteurs de l’emballage, de l’automobile et du textile.

Emballages : la Belgique, championne européenne du recyclage

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En 2023, l’Union européenne a produit 79,7 millions de tonnes de déchets d’emballages, soit 177,8 kg par habitant, dont 35,3 kg de plastique. Selon Eurostat, sept pays ont déjà atteint l’objectif 2030 de 70 % de recyclage. La Belgique arrive en tête avec 79,7 %, grâce à son système « pay-as-you-throw » qui facture les ménages selon leurs déchets résiduels. Elle est suivie des Pays-Bas (75,8 %) et de l’Italie (75,6 %).

DEEE : Weeemet mise sur la chimie verte

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Fondée en 2024 à Nancy, la start-up Weeemet révolutionne le recyclage des cartes électroniques en abandonnant la chaleur au profit de procédés chimiques en boucle fermée. Contrairement à la pyrométallurgie, jugée énergivore et émettrice de CO₂, son approche hydrométallurgique utilise l’eau et des réactifs pour extraire cuivre, or, argent ou aluminium de manière plus propre et efficace. Hébergée par le laboratoire Georessources (Université de Lorraine – CNRS), Weeemet s’appuie sur des technologies de broyage et de séparation développées avec la société MOB-E-SCRAP, permettant d’obtenir jusqu’à 275 kg de métaux à partir d’une tonne de déchets électroniques. L’entreprise mise sur la régénération des acides et la réutilisation de l’eau pour réduire l’impact environnemental et atteindre une économie circulaire complète. Soutenue par Bpifrance et la région Grand Est, elle vise l’industrialisation de son procédé d’ici 2030, confirmant déjà la rentabilité du modèle sur le cuivre et les métaux précieux.

Lucart acquiert Cartindustria Eurocarta

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Le groupe Lucart, spécialiste européen du recyclage de papier et de briques alimentaires, a acquis une participation majoritaire dans Cartindustria Eurocarta, important transformateur indépendant de produits tissue à usage professionnel. Cette opération stratégique vise à consolider la position de Lucart sur le marché européen de l’hygiène professionnelle, en renforçant ses capacités industrielles et logistiques. « Client de longue date de nos produits semi-finis, Cartindustria Eurocarta est le partenaire idéal pour développer la stratégie de croissance de notre groupe dans le secteur de l’hygiène professionnelle, a déclaré Francesco Pasquini, PDG de Lucart. La flexibilité de production et l’attention portée au client s’associent à notre proposition de valeur, nous permettant ainsi de répondre de manière toujours plus complète aux exigences du marché européen. Cette opération nous permet de consolider notre position de leader en Italie et de deuxième producteur de produits professionnels en Europe. »

PVC complexe : Une usine normande pionnière

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Normandie Plastique Valorisation (NPV) inaugurera le 23 octobre au Grand-Quevilly (Seine-Maritime) une usine de recyclage unique en France, dédiée au traitement du PVC renforcé de fibres polyester. Fondée par Éric et Hervé Suganas, cette entreprise familiale, héritière d’un savoir-faire remontant à 1927, investit 10 millions d’euros dans ce projet innovant au service de l’économie circulaire. Grâce à un procédé 100 % mécanique de défibrage du polyester, NPV parvient à séparer et recycler des matériaux jusqu’ici considérés comme non valorisables. L’usine de 8 500 m², installée sur une friche réhabilitée, traitera 15 000 tonnes de PVC par an, transformées en granulés de haute qualité destinés à l’industrie. Le projet a reçu le soutien de l’Ademe, de la Région Normandie, du groupe Lhotellier et du Crédit Agricole Normandie-Seine.

Brangeon récompensé

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Le groupe Brangeon a reçu le Prix de l’Industrie durable lors des Trophées Industrie Grand Ouest 2025 à Nantes. Cette distinction récompense sa démarche responsable et son innovation Ecotri, un process industriel de sur-tri des déchets ultimes implanté à La Poitevinière (49). Grâce à Ecotri, 80 % des déchets traités sont désormais valorisés en matières recyclées ou en énergie, illustrant l’engagement du groupe pour une industrie circulaire et bas-carbone. L’installation traite 65 000 tonnes de déchets ultimes par an, dont 52 000 tonnes sont valorisées sous forme de matières recyclées ou combustibles solides de récupération.

 

Fert mise sur la digitalisation du réemploi auto

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Lors du salon Equip Auto 2025, Fert Recyclage a présenté Refert.fr, une plateforme e-commerce consacrée aux pièces automobiles de réemploi issues de ses activités de déconstruction. Ce nouvel outil permet aux professionnels comme aux particuliers d’accéder directement aux pièces d’origine constructeur, tout en favorisant un réemploi en circuit court.

Dreux : un centre de tri nouvelle génération

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Après dix mois de travaux et 22 millions d’euros d’investissement, le centre de tri de Dreux (Eure-et-Loir) a rouvert ses portes en septembre 2025. Unique sur le département, ce site modernisé par le syndicat public Sitreva marque une étape clé pour la transition écologique du territoire. Grâce à son extension de 2 500 m² et à un procédé de tri entièrement repensé, il peut désormais traiter jusqu’à 30 000 tonnes de déchets par an, contre 24 000 auparavant. L’objectif est d’atteindre un taux de captation des matières de 90 %, tout en améliorant la sécurité et le confort de travail des 32 salariés, dont 16 valoristes. Le centre, baptisé Trivalo 28, est désormais capable de trier l’ensemble des emballages ménagers, y compris films plastiques, pots et barquettes, conformément à la loi de transition énergétique. Ce projet structurant, financé à 100 % par SITREVA avec le soutien de CITEO (950 000 €), est exploité en délégation de service public par Paprec. Pour Stéphane Lemoine, président de Sitreva, cette modernisation « symbolise la volonté collective de bâtir un avenir plus durable, plus résilient et plus local ».

 

Lucart acquiert Cartindustria Eurocarta

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Le groupe Lucart, spécialiste européen du recyclage de papier et de briques alimentaires, a acquis une participation majoritaire dans Cartindustria Eurocarta, important transformateur indépendant de produits tissue à usage professionnel. Cette opération stratégique vise à consolider la position de Lucart sur le marché européen de l’hygiène professionnelle, en renforçant ses capacités industrielles et logistiques. « Client de longue date de nos produits semi-finis, Cartindustria Eurocarta est le partenaire idéal pour développer la stratégie de croissance de notre groupe dans le secteur de l’hygiène professionnelle, a déclaré Francesco Pasquini, PDG de Lucart. La flexibilité de production et l’attention portée au client s’associent à notre proposition de valeur, nous permettant ainsi de répondre de manière toujours plus complète aux exigences du marché européen. Cette opération nous permet de consolider notre position de leader en Italie et de deuxième producteur de produits professionnels en Europe. »